anglais

–> Historique

Le Laboratoire de Conservation, Restauration et Recherches a été créé en janvier 1964, sur l’initiative de l’abbé Raymond BOYER (–> Voir la vidéo « l’Abbé BOYER, Hommage à un savant Dracénois), assisté par un petit groupe d’amis et amateurs du patrimoine, dont Mr Yves FATTORI et Melle Joëlle RIVIER. Mr BOYER fut un collaborateur  et condisciple de plusieurs sommités de l’archéologie française, en particulier Mr Paul-Albert FEVRIER et Melle Gabrielle BONNOT DEMIANS D’ARCHIMBAUD. Le premier fut, entre autres, un des acteurs des fouilles de Marseille (quartier de la bourse) et la seconde a dirigé les fouilles de Rougiers (Var). Ces deux sites livrèrent énormément de matériel et la décision fut prise par MM. BOYER et FATTORI de suivre une formation, d’abord au Laboratoire d’Archéologie des Métaux à Nancy auprès d’Edouard SALIN et d’Albert FRANCE-LANORD, puis au musée Romain Germanique de Mayence. A leur retour, ils créèrent à Draguignan, alors préfecture du Var et siège de son conseil général, ce qui fut historiquement l’un des tous premiers laboratoires de traitement des métaux (avec ceux de Nancy et du Musée des Antiquités Nationales).

 

 

Le laboratoire, excroissance de l’association 1901 « Centre Archéologique du Var » depuis son origine jusqu’à nos jours, a bénéficié lors de sa création de l’appui du CNRS (Raymond BOYER étant chercheur au CNRS). Au début, il fut rattaché scientifiquement à l’université d’Aix en Provence (Centre Camille JULLIAN) puis, au Centre de Recherches Archéologiques (devenu Centre d’Etudes Préhistoriques, Antiques et Médiévales). Jusqu’en 2002, le laboratoire a bénéficié de la présence de salariés du CNRS, notamment William MOUREY qui a assumé la direction de la structure entre 1998 et 2002. De ce fait, le président du CEPAM était de droit le président de notre conseil scientifique.

Aujourd’hui, le directeur Centre Inter-régional de Conservation et Restauration du Patrimoine (Roland MAY) assure la présidence de notre conseil scientifique.

Par décision de l’Assemblée Générale du Centre Archéologique du Var du 29 juin 2009, le LC2R s’est séparé du CAV et poursuit ses activités de manière indépendante, sous statut coopératif (Société Coopérative de Production).

Aujourd’hui, les principaux axes de travail du laboratoire sont :

- travailler à l’amélioration des techniques de traitement.
- conserver les techniques autant que les objets.
- améliorer les conditions de sécurité dans les structures de conservation-restauration.
- transmettre le patrimoine malgré les sinistres ou actes de guerre.
- diffuser les connaissances et contribuer au rayonnement national.

Le laboratoire s’adresse tout autant aux collectivités territoriales qu’au monde associatif ou privé.

 

Comments are closed.

Site réalisé par Celluloïd | Emmanuelle Simonet