anglais

–> Contrôle non destructif

Le besoin d’identifier un objet dans sa gangue, de vérifier l’absence de fêlures et autres faiblesses, de localiser le niveau précis de ses contours anciens impose de recourir à un ensemble de techniques du type : « contrôle non destructif ». Les plus utilisées dans notre métier sont la radiographie ou la tomographie (scanner). Toutes emploient des rayonnements qui traversent les objets et donnent une lecture avant même les travaux de restauration.

Par exemple, les fragments avant restauration nous ont été apportés comme une « patte de fer cassée en 5 fragments ». La radiographie a mis en évidence la présence de décors obtenus par l’emploi de matières différentes. La restauration en dégageant ces matières a montré que les plaque boucles (les seules trouvées alors en fouille dans la région) étaient composées d’un corps en fer sur lequel étaient incrustés des fils d’argent. La fixation à la courroie de cuir étant assurée par des rivets en alliage de cuivre….

plaque boucles
Le progrès des techniques d’investigation médicale nous offre la possibilité d’explorer mieux la matière. Ainsi, l’exemple de ces pistolets trouvés au large de Hyères sur l’épave de la Slava Rossii (fouilles Groupe de Recherches en Archéologie Navale). Ces objets, aujourd’hui dépôt du Département des Recherches en Archéologie Subaquatique et Sous Marine au musée de Hyères ont fait l’objet de telles investigations.
Les résultats sont visibles sur les deux diaporamas.

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Pistolet sous-marin Pistolet Slava Rosii

Plongeur pistolet Slava Rosii

Les mêmes techniques permettent aussi des restitutions 3D dynamiques.Comme pour cet ensemble d’anneaux « détachés » virtuellement de leur gangue de terre et visibles dans leur position précise d’enfouissement.

 

Les techniques de scanner telles qu’appliquées au LC2R permettent d’étudier des prélèvements en mottes et de pratiquer ensuite la microfouille (dans les locaux du LC2R, si nécessaire avec l’assistance de conservateurs-restaurateurs).
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scanner d'un prélèvement en motte
Dans d’autres cas, d’objets plus massifs, le recours à des rayonnements plus pénétrants comme les rayons gamma permet de connaître l’organisation de la matière, comme par ces exemples de cette enclume où les zones noires trahissent la présence de porosités ou de cavités liées à la fabrication de l’objet (travail réalisé au CEA de Cadarache).
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Tomographie d'une enclume romaine
–> Lire l’article sur les enclumes tas gallo-romaines

Scanner

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